Quand le contrebandier interstellaire Haz Taylor perd tout, vaisseau, argent et réputation, il sombre dans l'alcool sur une planète misérable.
Mais alors, la Coalition lui propose un contrat pour rapatrier un artefact religieux. Sur le papier, le contrat semble simple, mais les arcanes de la politique sont parfois mortels - et l'artefact lui-même ne tient pas particulièrement à retourner chez lui.
Haz ne s'attendait pas au rôle de geôlier chargé de rapatrier un prisonnier, mais le voilà pris entre un canon laser et un vide intersidéral. Pourtant, il apprécie son captif, aussi le laisse-t-il libre de se déplacer à sa guise sur le vaisseau, de manger quand il a faim... et d'agir normalement. Du moins, jusqu'à ce qu'ils atteignent leur destination. Haz a conscience que la Coalition détesterait cette attitude, ce qui est à ses yeux une raison suffisante.
Puis il découvre ce qui attend Mot à son retour et tout à coup, le vide ne paraît plus aussi hostile. Haz n'est pas un héros, mais il refuse d'abandonner Mot à son destin. Sous son épaisse cuirasse d'égoïsme, il garde encore une conscience. Il risque de se faire tuer, d'accord, mais quelle importance ? Après tout, qu'a-t-il qui le retienne à la vie ?