Selon la conception d'un critique r put de la civilisation, le d clin de l'Occident est clairement reconnaissable deux caract ristiques principales: en premier lieu, le d veloppement pathologique de tout ce qui est activisme; en second lieu, le m pris des valeurs de la connaissance int rieure et de la contemplation. Le principe g n ral, auquel il serait possible d'en appeler pour justifier la guerre sur le plan de l'humain, c'est ''l'h ro sme''. La guerre - dit-on - offre l'homme l'occasion de r veiller le h ros qui sommeille en lui. Elle casse la routine de la vie commode, et, travers les preuves les plus dures, favorise une connaissance transfigurante de la vie en fonction de la mort. L'instant o l'individu doit se comporter en h ros, fut-il le dernier de sa vie terrestre, p se, infiniment plus dans la balance que toute sa vie v cue monotonement dans l'agitation des villes.
C'est ce qui compense, en termes spirituels, les aspects n gatifs et destructifs de la guerre que le mat rialisme pacifiste met, unilat ralement et tendancieusement, en vidence. La guerre, en posant et faisant r aliser la relativit de la vie humaine, en posant et faisant aussi r aliser le droit d'un « plus que la vie , a toujours une valeur anti-mat rialiste et spirituelle.